Benin : Le Kouvito-houn, le culte sacré de nos ancêtres ! - Auletch Benin

Benin : Le Kouvito-houn, le culte sacré de nos ancêtres !

Publié le 1 novembre 2020, par Tô-vi

Au pays du vodoun, il existe des cultes sacrés qu’il ne convient surtout pas de profaner ! Car comme vous le savez, toute science se travaille en laboratoire et le labo n’est accessible qu’aux personnes averties. Alors, loin de nous votre curiosité ! Contentez-vous uniquement de prendre du plaisir à travers les spectacles offerts au public. Au nombre de ces cultes dont les souches sont gardées bien secrètes, figure le Kouvito-houn, qui d’ailleurs suscite un intérêt grandissant aux yeux de la société. Qu’en savez-vous ?

Le Kouvito est un être sacré

D’une ethnie à une autre les appellations diffèrent. Chez les Yorubas, peuple originaire du Nigéria voisin, on les appelle « Egun ». Chez les Gouns, ethnie du sud du Bénin (Porto-novo), on les désigne par « Kouvito ». Le Kouvito symbolise l’esprit d’un mort revenu pour se manifester aux vivants. Dans de grandes familles, on effectue des cérémonies bien spécifiques aux fins de se remémorer les souvenirs des parents désincarnés. Ainsi, leurs apparitions sont précédées de quelques rituels et offrandes à l’endroit des dieux (seuls les initiés maîtrisent cette connaissance sacrée).

L’apparence du Kouvito

Etant donné que chaque être humain vivant est unique, de la même façon, chaque Kouvito possède quelque particularité permettant de le distinguer des autres. C’est ainsi que pendant les spectacles Kouvito-houn, les initiés avertis parviennent à distinguer les revenants de par leurs apparences. De plus, il faut souligner que les écrits lisibles sur les revenants n’ont rien de superflu. Ainsi, pour ceux qui comprennent la langue Yoruba, aucun problème de compréhension ne se pose.

Kouvito houn

Les types de Tam-Tam qui accompagnent les sorties des Kouvito

Les Kouvito s’expriment de fort belle manière. D’ordinaire, ils communiquent au moyen du « Yoruba Gbé » (langue parlée par le peuple Yoruba). Quand ils sortent, les revenants dansent aux rythmes de sons exotiques. A cet effet, il existe plusieurs types de Tam-Tam que sont : le Gbon et le Gan-Gan (Yalo en yoruba). Par ailleurs, le Agbé-houn, le Kpalógo, le Kosso et le Adan-houn sont également quelques rythmes de danse des Kouvito. Toutes ces danses lors des manifestations suivent une chronologie que seuls des initiés et les adeptes peuvent expliquer.

Kouvito houn

Au Bénin, les traditions ancestrales liées au vodoun constituent un patrimoine culturel inestimable. Le culte des revenants demeure à cet effet l’un des plus gros mystères occultes. On ne s’étonne guère qu’il attire plus d’un, faisant ainsi de l’ex-Dahomey une terre touristique par excellence.

Auteur : Tô-vi

Awé tché, je suis le petit béninois qui parle de tout ce que tu fais de bien et d’intéressant. Riche de ma modeste plume, je me veux philanthrope. C’est alors que de mon encre je fais montre de mon amour pour mon continent ... Mais bon, y a rien de gratuit dans la vie ! ... c’est cash cash !


Rejoins la communauté !


Le premier espace communautaire, pour Apprendre, Enrichir, et Partager sa Culture ... Et gagner des promos sur les produits et services de la Marketplace.

Bientôt en ligne !