Quand les photographes béninois prennent les devants : le FESTIFLASH - Auletch Benin

Quand les photographes béninois prennent les devants : le FESTIFLASH

Publié le 1 novembre 2020, par Tô-vi

Le FESTIFLASH est un festival essentiellement dédié à la photographie africaine. Initié par le photographe Béninois Bob-Rodly d’ALMEIDA (B-Rod), cette initiative vise essentiellement à promouvoir ce métier. B-Rod et ses pairs sont désormais résolus à faire bouger les choses et font tout le nécessaire pour y arriver.

On estime que la pérennisation d’un tel événement contribuerait à l’essor professionnel des amateurs. Par ailleurs, en faisant le bilan du nombre d’acteurs qui s’engagent dans ce domaine au fil des années, on observe une tendance fortement croissante. C’est à juste titre qu’on compte sur les réseaux sociaux, une multitude de photos professionnelles qu’ont réalisées différents acteurs. Pour les approcher d’un coup, nous nous sommes invités à leur mythique rassemblement annuel, le FESTIFLASH.

Au cœur du FESTIFLASH …

La première édition a eu lieu au cours de l’année 2015 dans la capitale économique Cotonou. Dès le départ, l’objectif général était compris de tous. Il s’agit de donner plus de visibilité aux nouveaux et jeunes talents photographes qui exercent sur le terrain. Pendant le festival, des ateliers d’échanges sont initiés, les meilleures productions sont détectées et des distinctions symboliques sont attribuées. C’est également le moment pour eux de nouer des liens plus forts entre anciens et débutants, puis de favoriser la communication de long terme. Par ailleurs, il convient de rappeler qu’au Bénin, dans les corps de métier comme la photographie, il n’existe pas de politique de fonctionnement et d’organisation qui sécurise la vie professionnelle de ces travailleurs. Ainsi à travers ce genre d’événement, les acteurs entendent pallier quelque peu à cette insuffisance technique et assurer leur survie dans le Show-biz.

Photographie et disciplines artistiques connexes

De toute évidence, il n’est pas question de faire un tel Show culturel sans convier les artistes exerçant dans l’un ou l’autre des domaines que sont : l’art plastique, le mannequinat, le stylisme, l’esthétique, etc. Soulignons qu’au nombre de ces artistes complémentaires au photographe, les maquilleuses sont les plus sollicitées. Ainsi, grâce à la photographie, les spécialistes des soins de beauté et maquillage ont plus d’opportunités. En revanche, stylistes et mannequins font bien souvent appel au photographe dans l’optique de promouvoir leur projet de mode. C’est ce brassage qui rend ce domaine d’activité encore plus passionnant.

Quel avenir pour les photographes ?

Chaque photographe se définit un univers qui lui est propre ! Certains sont spécialisés dans les photos portraits et de mode, d’autres dans l’événementiel, le sport, le tourisme, etc. De nos jours, le marché demande de plus en plus les services des photographes et des techniciens de l’audiovisuel. Néanmoins ceux-ci ne semblent pas s’épanouir et clament certaines inégalités et une non-reconnaissance à leur juste valeur. Que faire alors pour accompagner les photographes béninois ?

 

Auteur : Tô-vi

Awé tché, je suis le petit béninois qui parle de tout ce que tu fais de bien et d’intéressant. Riche de ma modeste plume, je me veux philanthrope. C’est alors que de mon encre je fais montre de mon amour pour mon continent ... Mais bon, y a rien de gratuit dans la vie ! ... c’est cash cash !


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